Créée ex-nihilo dans le cadre de l’aménagement du littoral du Languedoc-Roussillon mis en œuvre par la Mission Racine dans les années 1960, la ville de la Grande-Motte peut être considérée à la fois comme le seul exemple de ville balnéaire du xxe siècle (comparée aux nombreuses stations balnéaires du xixe siècle, de Deauville à Arcachon) et comme une ville nouvelle, œuvre intégrale, conçue et réalisée avec un soin constant par un architecte en chef, Jean Balladur (1924- 2002), dont c’est l’œuvre de trente ans.
architectureDès 1924 la Suisse prend la décision de construire un pavillon à la CIUP. De 1925 à 1930, un comité réunit des fonds privés, complétés par l’octroi d’une subvention fédérale, et envisage d’organiser un concours entre architectes suisses. Le concours n’a pas lieu car le professeur Rudolf Fueter, mathématicien à l’université de Zurich, décide en 1930 au nom du conseil des Universités helvétiques de passer commande à Le Corbusier. Ce dernier accepte avec la collaboration de son cousin Pierre Jeanneret. Quatre projets se suivent entre 1930 et 1931, notamment pour des raisons budgétaires. La commande initiale est assez rudimentaire : 42 chambres d’étudiants, 1 réfectoire, 1 hall d’entrée, 2 chambres pour la direction et 1 chambre pour le concierge. Le programme n’est pas d’une grande originalité, Le Corbusier innove cependant par la conception et le mobilier des chambres, éclairées au sud par une paroi de verre du sol au plafond et chacune équipée d’une douche individuelle ainsi que par la combinaison des espaces et leur expression. À son inauguration en 1933, le Pavillon suisse baptisé Fondation suisse est le seul édifice de la Cité Internationale Universitaire de Paris à afficher une identité moderne, bien à l’écart des édifices folkloriques ou de tradition académique. (wikipedia)
architectureDortoir du "PALAIS du PEUPLE" de l'Armée du Salut à Paris (fondation Princesse E. de Polignac). L'essentiel de la solution apportée ici, consistait dans l'emploi d'un terrain oublié derrière les corps de logis existants. En recouvrant ce terrain négligé, on laissait libre au-devant des nouveaux dortoirs et au-devant des anciens dortoirs du Palais du Peuple, un jardin en plein soleil et le vaste dégagement des domaines des Gobelins. (source: fondation Le Corbusier)
architectureConçues par Marcel Breuer en 1934 pour Siegfried Giedion, fondateur du CIAM, les maisons collectives Doldertal sont deux constructions identiques. Chacun de trois étages de l'immeuble à ossature acier intègre un grand appartement dans les deux étages principaux. Le volume parallélépipédique du bâtiment principal, avec les salons et les chambres, est contenu par une structure prismatique contenant l'escalier ,la cuisine et le balcon. Le grenier encastré de deux studios sur le toit complète la masse sculpturale du bâtiment.
architectureBien qu'elles ne firent pas l'unanimité à l'époque de leur construction, ces tours, emblématiques du Style international ont par la suite été beaucoup copiées et ont depuis acquis valeur de modèle. Leur verticalité, la stricte orthogonalité de leur ossature en acier, leurs murs-rideau (la marque de fabrique de l'architecte) et l'absence totale d'ornementation incarnent une certaine idée de la modernité. L'approche de Mies van der Rohe était minimaliste. Son slogan était "moins, c'est plus" (ou "moins, c'est mieux" - less is more en anglais) et lui-même qualifiait son architecture de "peau sur des os" (skin and bones architecture en anglais). (wikipedia)
architectureC'est en 1925 que le Deutscher Werkbund eût l'idée d'organiser une exposition intitulé le " Le Logement" dans le nouveau quartier du Weissenhof de Stuttgart. C'était l'occasion pour la nouvelle garde d'architectes - parmi lesquels figuraient Walter Gropius, Max et Bruno Taut, Le Corbusier, Mart Stam, J.J.P. Oud, Hans Scharoun, Ludwig Hilberseimer et Josef Franck - d'exposer leurs nouvelles conceptions de l'habitat. En pleine compétition avec les membres du Bauhaus, Mies, alors président du Deutscher Werkung, avait conçu ce complexe d'habitation sur le sommet de la colline qui se distinguait par une ossature en acier et qui permettait de mettre en place de cloisons mobiles qui permettaient de personnaliser la configuration des intérieurs.
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